Qu’est-ce qu’une Unité d’Oeuvre (UO) ?

Tout d’abord, il existe deux grandes catégories d’unités d’œuvre, il y a les unités d’œuvre monétaires et les unités d’œuvre physiques. Le coût de l’unité d’œuvre est nommé “taux de frais” lorsque l’on emploie une unité d’oeuvre monétaire. La collection des unités d’œuvre dérive constamment d’une étude technico-comptable. Notamment, l’unité d’œuvre est l’unité de mesure agréant d’imputer le coût d’un centre d’analyses à d’autres centres d’analyses ou à des coûts de produits (services ou commandes).

Les enjeux des unités d’œuvre

Les unités d’œuvre agréent de consolider et valoriser l’unité d’activités hétérogènes selon leur valeur contributive (valeur ajoutée et temps de traitement) dans le domaine de l’externalisation de services. Chaque valeur de l’unité d’oeuvre multipliée par la quantité considérée permet de placer l’étendue d’unité d’œuvre sur la base d’une unité consolidable. Il s’agit en général de valoriser la variation d’une charge de travail sans présenter la mise à disposition des moyens. Ceci permet de s’affranchir des risques attachés au délit de marchandage et de définir un engagement de résultat. Notamment, dans le domaine de prestations calculées forfaitairement, l’organisation d’un pilotage par unité d’œuvre agrée d’installer un dialogue réaliste entre un prestataire et un client sur la variation d’une activité de service. Mais encore, les unités d’œuvre agréent aussi de déterminer une disposition globale de régime contractuel indépendant de la répartition des flux traités. Autrement, ces unités d’œuvre ne sont utilisées pour répartir les charges indirectes qu’avec la méthode des centres d’analyses.

Caractéristiques de l’unité d’œuvre

Grâce à ce dispositif d’analyse, on peut bien facturer le coût de revient d’un service ou d’un produit en fonction des unités d’œuvres. L’UO sert à répartir les charges par rapport à des critères généraux comme les heures passées sur un projet et le nombre d’employés de l’entreprise en comptabilité. Les caractéristiques d’un projet standard sont : les compétences de l’équipe, l’environnement de développement (outils et méthodes), les contraintes dimensionnantes (délai, exigences qualité, normes, …), le cycle de développement, les services, les fournitures, … Puis, voici la méthode d’estimation par unités d’œuvre : les taux de répartition de charges par phase calculent la charge globale de développement, les taux de rentabilité capitalisent l’expertise et les retours d’expérience ainsi que calculent la charge brute de réalisation. Pour chaque type de produit, la mesure d’unités d’œuvre doit caractériser de façon objective les fournitures du projet et être mesurées par des non-experts.

Comment calculer l’unité d’œuvre ?

Cette tâche est souvent attribuée à un expert comptable. Pour calculer la part des charges indirectes de l’activité consommatrice, il faut en général multiplier le coût de l’unité d’œuvre par le volume d’unité d’œuvre consommé. Chacune des sections consommatrices se verra affecter d’une partie des charges indirectes au prorata du volume accompli. Puis, on obtient le coût d’une unité d’œuvre par la formule suivante : coût d’unité d’œuvre = total des charges réparties /volume total d’unités d’œuvre. L’unité d’œuvre consiste, en effet, à calculer un rendement, c’est-à-dire le lien entre le nombre d’unités d’œuvre usées dans le centre, ainsi que le nombre de prestations obtenues, cela lorsque l’unité d’œuvre entretenue n’est pas une unité d’output. Il consiste aussi à mesurer un niveau d’activité, à permettre l’imputation de son coût aux coûts d’autres centres d’analyses ou des produits récepteurs ou des commandes (rôle de coefficient de proportionnalité de l’unité d’œuvre).

Dangers et limites des unités d’œuvre

Le choix d’une unité d’œuvre s’avère être très délicat. Ce dernier doit être distingué en fonction du lien de causalité qui existe entre l’élaboration du produit et la consommation de ressources. Les activités d’un centre de responsabilité sont en général abondantes, de ce fait, l’approvisionnement peut-il recouvrir le contrôle du stockage, de la qualité, la gestion de l’acheminement des produits, la gestion financière, la passation des commandes, etc. Autant de travaux qui diffèrent par leur nature. Autrement, les employés auront tendance à additionner leur activité au temps de présence, et non l’inverse, si l’activité du milieu n’est pas constante. La quantité de lots amenés dans un centre d’approvisionnement peut avoir un rapport plus direct avec son activité que la quantité d’heures de présence des salariés. Dans ce cas, le mieux c’est de considérer l’activité concrète comptée par le nombre de lots mouvementés. Le plus souvent, les unités d’œuvre retenues sont les quantités consommées, les heures-machine ou les heures de main-d’œuvre directe. Vu que ces unités d’œuvre sont plus ou moins relatives aux quantités produites, cela revient à cadrer le calcul des coûts autour des volumes produits. S’agissant souvent de charges indirectes, ainsi, on agit comme si les dépenses de ressources étaient reliées uniquement à la taille de la production de services ou de biens dans un lien de causalité alors que le nombre de dépenses financières dépend d’autres éléments : les frais reliés à l’acquisition de matières dérivent au moins des accords qui se font autour de l’activité que des quantités acquises.
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